Sashel Meunier
Artiste visuel

Depuis mon plus jeune âge, j’ai ressenti un besoin constant de matérialiser visuellement mes pensées et émotions à travers la création artistique. Cet élan créatif constitue, en essence, un processus d’auto-exploration et de connaissance de soi, dans lequel chaque œuvre devient un exercice d’analyse des facteurs qui façonnent et transforment mon identité.

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Ma pratique artistique repose sur la transformation d’expériences personnelles en plateformes visuelles de réflexion. Certaines de ces œuvres agissent comme des déclencheurs d’investigations plus approfondies, où la quête de sens s’articule avec l’expérimentation visuelle, la pensée conceptuelle et le questionnement du social.

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En ce sens, ma production se construit comme un dialogue entre mon monde intérieur et l’environnement qui m’entoure. Chaque œuvre est un espace de réflexion et de connexion qui invite le spectateur à entreprendre son propre chemin d’introspection et de découverte de soi. Chaque pièce constitue un témoignage de mon engagement envers l’exploration artistique et de mon désir de partager les complexités inhérentes à l’expérience humaine.

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Le projet E-HUMAN est né d’une recherche guidée par une préoccupation concernant l’usage de composants électroniques hors d’usage.

D’un point de vue introspectif, j’ai identifié dans le travail avec ces matériaux un lien subconscient avec mon enfance, en particulier avec l’environnement familial et l’univers technologique qui m’entourait à l’époque. Cette connexion personnelle est devenue le moteur d’une exploration critique des imaginaires futuristes, dans lesquels la frontière entre l’humain et la machine se dilue progressivement.

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L’axe thématique qui soutient cette recherche est le transhumanisme et le concept de cyborg, abordés à travers le recyclage des déchets électroniques. Par cette pratique, je réfléchis à l’impact de la consommation excessive et au rythme accéléré de l’obsolescence technologique imposés par les logiques de production capitalistes et monopolistiques, qui génèrent non seulement des déchets matériels, mais aussi des questionnements éthiques sur notre relation à la technologie et sur l’avenir de l’humanité.